Maison des arts de Créteil - Act<br>Maskbook
Exposition

Act
Maskbook

 Denis Darzacq
ART OF CHANGE 21
Une autre empreinte
Prix Dahinden pour la photographie environnementale et l'éco-conception.

saison24.25
28avril—30mai 2025

Act,  Denis Darzacq

Act est le fruit d’un travail de longue haleine que l’artiste a mené avec des personnes en situation de handicap, notamment des acteurs, des sportifs et des danseurs, pour mettre en valeur leur individualité au-delà de leur handicap. Denis Darzacq met l’accent sur l’action et l’appropriation personnelle de l’espace commun comme moyen d’affirmer la complexité de leur identité. Il crée des mises en scène où la direction d’acteur est soutenue par la spontanéité et l’excentricité des modèles, créant des situations empreintes d’onirisme. L’artiste reconnaît la différence créée par le handicap, mais il met en avant l’univers mental particulièrement sensible de ses modèles. Il cherche moins à souligner la séparation due au handicap qu’à souligner notre humanité commune. Darzacq considère la photographie comme une expérience partagée et collabore étroitement avec ses modèles. Il leur propose un cadre dans lequel ils peuvent prendre place en inventant des gestes gratuits. Bien que travailler avec des personnes dont c’est le métier (acteurs, danseurs, sportifs) soit plus facile, Darzacq affirme que chaque individu, une fois qu’il a décidé de participer, prend une part active dans les images en choisissant des gestes, des attitudes, des vêtements et des lieux. Le projet Act représente un tournant dans la carrière de Denis Darzacq. Il se libère des stéréotypes sociaux associés à la banlieue et explore de nouveaux enjeux esthétiques et politiques. Les modèles ne sont plus de jeunes modèles habiles, mais des individus aux limitations et aux différences visibles. Darzacq propose à chacun d’être l’auteur de ses propres actes, de surmonter son inhibition et de trouver une victoire personnelle plutôt que de simuler des exploits assignés de l’extérieur. Les photographies de la série « Act » ont été exposées dans différents lieux tels que Les Rencontres d’Arles, le Centre Atlantique de la Photographie, le Breda Festival, la Maison des Arts et de la Culture de Créteil, le Dansmuseet de Stockholm et la Maison Européenne de la Photographie. Certaines images font maintenant partie des collections du Musée Nicéphore-Niepce de Chalon-sur-Saône, du FRAC Réunion, de la Maison Européenne de la Photographie et de l’Artothèque de Brest.


Maskbook,  Art of Change 21

Le projet Maskbook de l'association Art of Change 21 est à la fois une œuvre d’art collective mondiale et une action engagée pour l'environnement. Lancé en 2015 pour la COP21 en collaboration avec l'artiste chinoise Wen Fang, il rassemble aujourd'hui près de 10 000 participants de plus de 40 pays. Expositions, ateliers collectifs ou participation individuelle en ligne... Maskbook renverse l'image anxiogène du masque de protection pour en faire un support d’optimisme et d’engagement. Maskbook a pour partenaire principal la Fondation Schneider Electric et pour partenaire institutionnel le Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères avec qui Art of Change 21 a célébré les 5 ans de l'accord de Paris. 

et aussi, 

UNE AUTRE EMPREINTE - PRIX DAHINDEN POUR LA PHOTOGRAPHIE ENVIRONNEMENTALE ET L'ÉCO-CONCEPTION 
Conscients de l’importance de notre responsabilité sociétale, Dahinden agit concrètement au quotidien pour réduire son impact environnemental et soutenir l’inclusion. Avec Une autre empreinte – prix photo Dahinden, nous travaillons pour promouvoir une création plus responsable, l’éco-conception dans le milieu artistique et pour sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux. Produire des images a un impact ; comment agir pour réduire notre empreinte et apporter des solutions concrètes ? C’est la mission que se donne au quotidien le laboratoire Dahinden en privilégiant des impressions sans solvants ni UV ; l’utilisation de papiers Fine Art plus vertueux ou de supports bâches sans PVC et recyclables…

Les tirages de nos 4 Prix du public ont ainsi été réalisés sur le papier FIne Art Hemp, de la gamme  Natural Line de Hahnemühle. Le chanvre utilisé est cultivé en France sans pesticides, transformé sans acides, ni lignine, pour un impact environnemental réduit et un bilan carbone optimisé.


L’EAU - PRIX DU PUBLIC 2021 : DAESUNG LEE, SUR LE RIVAGE D'UNE ÎLE QUI DISPARAÎT
L’île de Ghoramara se situe à l’ouest du delta du Bengale. Suite au réchauffement climatique et à l’élévation du niveau de la mer, son rivage est emporté, petit à petit, à chaque marée. Depuis les années 80, c’est plus de 50% du territoire de l’île qui a disparu et 2/3 de sa population qui a dû fuir. Les 2 000 habitants de l’île sont pour la plupart des paysans ou des pêcheurs. Ils dépendent pour leur subsistance des ressources naturelles. D’ici 20 à 25 ans, le gouvernement indien pourrait décréter l’abandon de l’île. Un plan d’évacuation des habitants vers l’île de Sagar est déjà prêt. Pour autant, ce plan ne prévoit aucune indemnisation qui puisse aider les habitants à refaire leur vie.


LA TERRE - PRIX DU PUBLIC 2022 : XAVIER DUMOULIN, INCANDESCENCES
Xavier nous emmène dans des paysages naturels que nous côtoyons depuis toujours, qui semblent immuables. À bien y regarder, ces fragments d’espace ne sont qu’une partie d’un grand Tout dans lequel chaque élément influe sur les autres, une immense mécanique dans laquelle chaque rouage a sa place précise. Métamorphosés par l’éclairage artificiel, ces territoires urbains nichés dans l’immense nature évoquent des coulées de lave. 

Ces images captivantes nous donnent à voir une pollution lumineuse dans laquelle la nuit se consume et avec elle les étoiles. Notre perception du cosmos s’étiole et le sentiment d’osmose avec l’espace universel est de plus en plus rare. Une perte inestimable d’un certain rapport poétique au monde.


L’AIR - PRIX DU PUBLIC 2023 : ALAIN DELORME, MURMURATIONS
Dans sa série Murmurations - Ephemeral Plastic Sculptures, Alain Delorme s’inspire de l’objet de consommation, par excellence : le sac plastique. Fait en quelques secondes, utilisé quelques minutes, il ne disparaît jamais.

Les plastiques sont ainsi présents en grande quantité dans l’air que nous respirons. Alain Delorme fait référence aux nuées d’oiseaux, pour mieux en inquiéter la poésie graphique. Le titre 

Murmurations désigne en anglais, à la fois ce phénomène de nuées d’étourneaux et aussi le murmure. Comme un murmure, il faut s’approcher pour comprendre l’image et discerner ce qu’on ne voyait pas.


LE FEU - PRIX DU PUBLIC 2024 : MAXIME RICHÉ, PARADISE
En novembre 2018, le méga feu  Camp Fire a ravagé la ville californienne de Paradise. Alimenté par des vents forts et une végétation sèche, il est devenu l’incendie le plus meurtrier et coûteux des États-Unis. En 2020 et 2021, Paradise a été de nouveau menacée par les incendies North Complex Fire et Dixie Fire.

Maxime Riché s’est rendu à Paradise en 2020, puis à l’été 2021 pour rencontrer ceux qui ont décidé de rebâtir leur « paradis » dans un lieu qui semble maintenant profondément inhospitalier. Sa série « Paradise », réalisée avec des pellicules infrarouge, explore la frontière entre documentaire et fiction, comme parabole de l’adaptation de l’homme face à l’adversité, entre déni, fatalisme et résilience.

 



Denis Darzacq vit et travaille à Paris. Diplômé de l’Ecole National Supérieure des Arts Décoratifs en 1986, section vidéo, il débute la photographie en suivant la scène rock française et devient également photographe de plateau. À partir de 1989, il collabore régulièrement avec le quotidien Libération et plus globalement avec la presse nationale. Il devient membre de l’agence VU’ en 1997. A partir de 1995, son travail photographique le porte à s’intéresser aux interactions des individus, issus de minorités, avec la société, qu’elles soient sociales et ethniques, sexuelles ou encore physiques ou psychiques. Dans une recherche d’équilibre, véritable métaphore politique, le corps des modèles vient prendre position dans le cadre. Ses photographies sont construites sur des réalités paradoxales qu’il s’emploie à faire dialoguer. Depuis 2014, ces questionnements ont pris un développement nouveau par la réalisation de films et la création d’installations vidéos. Parallèlement à ces travaux qui incluent systématiquement la figure humaine, il déploie depuis une dizaine d’année un travail photographique autour d’objets qu’il met en scène dans des environnements neutres. Ces photographies, dans une volonté de libérer du devoir d’informer, concrètes et abstraites à la fois, questionnent la matérialité et le sens des images. Depuis peu, de photographies de corps ou d’objets sculpturaux, il est passé à la réalisation de sculptures.
denisdarzacq.com

ART OF CHANGE 21 relie l’art et les grands enjeux environnementaux (réchauffement climatique, pollution de l’air, déchets, pandémies). Depuis sa création à Paris en 2014 dans la perspective de la COP21, l’association met en valeur le rôle des artistes et de la créativité comme accélérateurs de la transition écologique et agit à échelle internationale. Misant sur la sensibilité, l’esthétique, le “faire ensemble” et les talents de chacun, Art of Change 21 touche et mobilise autrement la jeunesse et les citoyens, par une forte dimension visuelle et des pratiques créatives. L’objectif est d’éveiller les consciences et de transformer chaque individu en acteur du changement.

 

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