
Ombres et lumière
Tchaikovski, Mozart, à la poursuite du destin
Orchestre National d'Ile-de-France
Le plus beau des concertos pour piano de Mozart
Un subtil mélange de lumière et d’obscurité est aussi à l’œuvre dans le plus célèbre des concertos pour piano de Mozart. Composé en 1786 à Vienne, ce chef-d’œuvre, qu’Olivier Messiaen considérait comme étant le plus beau des concertos du compositeur, s’ouvre sur un premier mouvement solaire où plane l’ombre de Bach et Haydn. En écho à cette page brillante, le mouvement lent popularisé notamment par le film L’Incompris de Luigi Comencini nous invite à une grande rêverie aux allures d’improvisations avant que la joie la plus pure nous prenne en écoutant les refrains et les couplets du tourbillonnant rondo !
La Symphonie n°4 de Tchaïkovski ou la force du destin
Moins dépressive que la Pathétique et toute aussi épique que la Cinquième, la Quatrième Symphonie (1877) de Tchaïkovski peut s’entendre comme un vaste journal intime et musical. Dédiée à sa protectrice et mécène Nadejda von Meck, cette partition est, de l’aveu-même du compositeur, « l’écho de ses pensées et de ses émotions les plus intimes ». En écoutant le thème tragique et inaugural, dit du destin, qui survit à toutes formes de métamorphoses tout au long de l’œuvre, on devine les doutes et les difficultés du musicien face aux difficultés que rencontre son mariage en même temps qu’une soif de vivre et l’espoir qu’un jour le soleil brillera à nouveau.
BOHDANA FROLYAK Let there be light
WOLFGANG AMADEUS MOZART Concerto pour piano n° 23
PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI Symphonie n° 4 l Direction : Oksana Lyniv / Piano : Illia Ovcharenko
Programme
Frédéric Chopin : Concerto pour piano n°1 en mi mineur op.11
John Williams : La liste de Schindler
Béla Bartók : Le Mandarin merveilleux, suite d’orchestre op. 19
Direction musicale : Enrique Mazzola
Piano Louis Ortie